Les 2 Cyprès

Les 2 Cypres x275 Plantés en 1798 par Jacques Pagès (vigneron de Vendargues) sur une butte qui surplombe le lieu-dit « Pioch-Palat », les 2 cyprès constituent une sorte d’emblème de la commune.

Ils culminent au-dessus de la zone d’activité Ecoparc et sont facilement repérables depuis les bords de l’autoroute et la ligne TGV.

Ils ont survécu à tous les fléaux et à toutes les turpitudes.

Pendant la seconde guerre mondiale, les Allemands ont voulu les couper car ils suspectaient un lieu de rassemblement de la résistance sur le site et pensaient qu’ils représentaient un point de repère sur les cartes d’état-major des armées alliées (ce qui était probablement vrai puisque les deux arbres sont positionnés de nos jours sur la carte IGN).

Après avoir échappé par miracle à l’armée Allemande, ils ont également résisté au gel de 1956.

Et c’est dans les années 60 qu’ils seront à nouveau menacés, cette fois-ci par les ASF et l’Etat pour la construction de l’autoroute A9.

Mais l’agricultrice Vendarguoise Renée Blaquière née Pagès a mené une lutte acharnée pour sauver ces 2 « jumeaux ». Cette femme a consacré ses 30 dernières années à un combat qui lui tenait à cœur et qu’elle a gagné pour éviter que son terrain soit exproprié, comme des dizaines d’autres mitoyens, au-dessus de l’ancienne aire de repos de l’A9.

En 2016, le conseil départemental de l’Hérault rachète la colline du Pioch-Palat pour protéger les cyprès et créer l’Ecoparc… Il donne sa promesse aux héritiers de Renée Pagès de préserver le site, perpétuant ainsi son combat.

On peut les retrouver sur la couverture de l’album « Goodbye Cruel World » 1984 d’Elvis Costello.

Leur silhouette a servi de point de départ au film « Sans toit ni loi » d’Agnès Varda sorti en 1985. Le personnage principal, incarné par Sandrine Bonnaire, est retrouvé mort de froid au pied des deux arbres.

Ils ont même fait l’objet d’une exposition de photos dans le métro à New York.

Aujourd’hui, les lieux sont sécurisés avec la mise en place d’une grille de protection et une plaque commémorative installée en hommage à l’agricultrice qui, avant sa mort encore, répétait qu’on ne touche pas aux fameux cyprès de Saint-Aunès !

 
La Piscière

Pisciere x175 Riche marchand d'épices de Montpellier, Sire Étienne Cézelli déjà propriétaire du mas d'Auroux et de la seigneurie de Sainte Agnès, acquit en décembre 1481 le mas du Verteil avec ses terres et moulins. Il acheta également en 1500 le fief contigu du Moulinas avec son grand moulin à roues.

Ayant donc reconstitué un beau domaine d'un seul tenant, il  eut l’heureuse idée, afin de mieux irriguer ses terres, de créer un détournement partiel de la rivière Salaison. Par une « gau ». Le Supérieur de l'Ordre du Saint Esprit accepta à condition qu'une réserve de poissons soit créée à la base de la retenu d'eau. Le Pape Alexandre VI, toujours comme souverain du comté, ayant donné son plein accord, le barrage de la « piscière » fut créé en juin 1501, avec le fameux réservoir à poissons.

Cet ouvrage en pierre se trouve sur le lit du Salaison au Nord de la voie ferrée. Sur la rive gauche, une martelière permet de réguler le débit d'eau envoyé dans un petit canal appelé « Gau ». La Gau traversait les terres du domaine du Verteil. Arrivée au mas, elle se dédoublait  pour contourner le parc d'une part, et passer aux abords des dépendances et jardins d'autre part, avant de rejoindre la rivière du Salaison au sud de la propriété, non loin du Moulinas.

L'eau de la Gau a longtemps été utilisée par les propriétaires de jardins potagers situés au sud de la voie ferrée.

Le barrage de la piscière, avec son effet cascade, a crée naturellement un vaste bassin qui a également servi de plongeoir aux jeunes amateurs du village.

De nos jours, faute d'entretien de la Gau, la martelière reste en position fermée.
 
Les Bois de Saint-Aunès

Les bois des Truques et de Doscares occupent une surface de ….hectares du village dont ils sont deux poumons verts, remarquables et préservés.

Bois des TruquesBois de Doscares x175

Illustration :  vues aériennes

 

  • Bulletins municipaux

Retrouvez les bulletins municipaux de la Commune de Saint-Aunès en version interactive et en version téléchargeable (cliquez ici)

 

 

 

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